27 juin 2009

rooooooooo... j'ai honte ^^

... mon dernier post remonte à bientôt 15 jours...

Le temps passe décidément bien trop vite !!! Je n'arrive pas à trouver suffisamment de temps pour faire tout ce que j'ai envie...

En région parisienne, probablement plus qu'ailleurs, difficile de sortir du rythme métro-boulot-dodo... D'autant plus si vous êtes une grosse dormeuse comme moi ^^

En semaine, je suis à peine rentrée du travail que je suis déjà derrière les fourneaux... même si je ne prépare pas des plats très compliqués, je passe facilement 45 min à cuisiner !

Je fais du pain 1 à 2 fois par semaine à la MAP. J'adorerai m'essayer au pain fait-main (pétrir la pâte, la laisser lever puis la mettre au four) mais à la machine ça va tellement plus vite !...

Pour bien faire, il faudrait que je le fasse le week-end, mais là encore, je n'ai pas le temps de tout faire... D'autant que j'aime bien trop trainer au lit ^^

Alors, à moins de devenir matinale... je vais devoir me faire une raison : les journées sont trop courtes !!!...

En attendant, vous reprendrez bien un peu de "simplicité volontaire" ?!

« La mobilité soutenable : un changement de paradigme »

Croissance et transport : voilà deux compères inséparables. Pourtant, nous savons qu'une croissance infinie ne peut exister dans un monde fini. D'où une nécessaire remise en question des transports et une réflexion urgente sur une économie tournée vers le local.

[…] On constate avec la croissance économique portée par l'industrialisation et l'urbanisation que les populations se déplacent plus fréquemment, plus vite et plus loin. C'est également le cas des marchandises qui, dans un marché de plus en plus global, parcourent des milliers de kilomètres au cours du processus de fabrication et d'assemblage jusqu'à leur lieu de consommation. […]


Le secteur des transports et les émissions de Co2


[…] Plus de la moitié du pétrole extrait dans le monde est consommé pour le transport de personnes et de marchandises. […]


[…] De 1990 à 2005, les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports ont augmenté en France de 23 %. […]


[…] L'objectif prévu au « Grenelle de l'environnement » était donc de réduire de 20 % les émissions du secteur. Les réponses aux enjeux climatiques passent donc par une remise en cause de l'automobile pour les déplacements des personnes et du camion pour le transport de marchandises.


Mais l'avion est également en ligne de mire. Les émissions du transport aérien international ne sont pas incluses dans les engagements du protocole de Kyoto. Un privilège supplémentaire pour le trafic aérien déjà exonéré de taxe sur le kérosène et de la TVA. Pourtant ce mode de transport est très consommateur d'énergie et il connait une croissance très préoccupante. En Europe, les émissions de Co2 du trafic aérien international ont augmenté de 90 % entre 1990 et 2005. Il compte à présent pour 5 à 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.


La mobilité et la simplicité volontaire


[…] Chacun peut réduire son impact sur le climat en privilégiant l'approvisionnement en produits locaux. […]


[…] Ensuite, pour réduire les dépenses énergétiques de sa mobilité, il faut probablement réévaluer la portée de ses déplacements en fonction des modes de transport les moins énergivores. […]


[…] La moitié des déplacements réalisés en automobile en ville font moins de trois kilomètres. Sur ce type de distance, la marche à pied ou le vélo permettent d'aller parfois aussi vite […] que la voiture. Ils permettent de maintenir un exercice physique, d'éviter beaucoup de nuisances (sonores, pollution, etc.) […]


Ensuite, pour des distances plus longues, des alternatives existent à la voiture en solitaire […] L'autostop […]. Le covoiturage […] Enfin, l'autopartage […] permet de disposer de véhicules répartis dans la ville pour répondre à des besoins épisodiques plus ou moins fréquents. […] Ce système permet d'éviter la possession d'un véhicule peu utilisé. […]


[…] Ce rapport à la mobilité doit également évoluer pour les vacances. L'avion est un mode de déplacement à utiliser le moins possible, surtout pour les déplacements de courte et moyenne distance. […] Repenser la mobilité, c'est repenser notre rapport au voyage. […]


[…] la simplicité volontaire est une réponse individuelle nécessaire aux enjeux énergétiques et climatiques. Mais elle doit bien évidemment s'accompagner d'engagements collectifs via les institutions publiques et les entreprises. Ainsi, l'ensemble de la société doit amorcer une rupture avec la course à la vitesse et l'individualisation des modes de déplacement.

Julien Allaire (chargé de mission transports au Réseau Action Climat-France, réseau d'association de lutte contre les changements climatiques) et Olivier Louchard (directeur de la RAC-F).

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